Aller au contenu principal

Macron, entre le marteau et l'enclume : Stratégie d'équilibriste sur le front ukrainien à l'aube des européennes

image prétexte


Accrochez-vous à votre chapeau, car voilà une affaire qui sent le réchauffé avec un zeste de nouveauté ! Notre cher Président Macron s'est lancé dans un numéro d'équilibriste politique lors d'un entretien avec "Le Parisien", exprimant une fois de plus son point de vue sur l'épineuse question de l'Ukraine. Imaginez le décor : Macron dans un avion, revenant de Berlin, déballe sa vision des choses comme on déroule le tapis rouge. Il évoque, avec un air de déjà-vu mais un brin plus appuyé, la possibilité (pas forcément souhaitée mais envisagée) d'opérations militaires sur le terrain ukrainien pour contrecarrer les ambitions russes. C'est le genre de déclaration qui fait monter la moutarde au nez de pas mal de monde, notamment outre-Rhin, où le chancelier Scholz a clairement dit "nein" à l'idée d'envoyer des troupes.

Mais attendez, ça se corse. Macron, n'étant pas du genre à laisser les choses en suspens, remet une couche lors d'une interview TV, martelant que, même si envoyer des troupes n'est pas à l'ordre du jour, "toutes les options sont sur la table". Bien sûr, dans son camp, c'est ovation debout. On applaudit son audace, son refus de se laisser museler par les conventions, tout en essayant de garder Poutine à distance respectable avec une stratégie de dissuasion ambiguë.

Le but du jeu ? Rassurer les alliés, tenir tête à Poutine et garder les Français dans la boucle, même si, soyons honnêtes, le grand public a un peu d'autres chats à fouetter. Macron joue donc à l'artiste, peignant un tableau où la France, tout en ne voulant pas jouer les cow-boys, n'écarte aucune option pour assurer la sécurité européenne. Et comme si ce n'était pas assez, voilà que la campagne des européennes pointe le bout de son nez, transformant le tout en une mêlée où le conflit ukrainien devient un enjeu électoral aussi brûlant qu'un plat de piments.

En résumé, Macron tente de jouer sur tous les tableaux : rassurer, dissuader, et politiquer, tout en jonglant avec les attentes et les espoirs d'une multitude d'acteurs. Un vrai numéro de funambule politique, avec la guerre en Ukraine en toile de fond et les élections européennes comme cerise sur le gâteau. Pas sûr que cela suffise à rallier les foules, mais au moins, personne ne peut l'accuser de ne pas avoir essayé de secouer le cocotier.

Blog tags