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Législatives 2024 : Quand la guerre s'invite dans les débats

'image qui illustre le débat politique entre le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national.

Ah, les campagnes électorales… souvent une mer de promesses creuses et de débats passionnants sur la fiscalité locale. Mais cette année, surprise ! Les législatives 2024 ont pris un virage inattendu avec la politique étrangère qui s'incruste au centre des discussions. Et croyez-moi, c'est un vrai spectacle !


Le grand chamboulement diplomatique

Tout a commencé avec les négociations pour l'union de la gauche. Oui, oui, les habituels drames et désaccords, mais cette fois-ci, La France insoumise (LFI) a été mise au pied du mur sur des questions de politique étrangère. Vous avez bien lu. LFI devait rassurer la social-démocratie, la convaincre qu'elle n'était ni trop anti-OTAN, ni trop anti-européenne. Et hop, on leur a demandé de qualifier les attaques du Hamas du 7 octobre de "terroristes" et de continuer à soutenir l'Ukraine contre l'invasion russe. Ah, et aussi, tout le monde à gauche était d'accord pour reconnaître un État palestinien. Pourquoi pas, hein ?


Respectabilité et campagne de boue

Les gages de respectabilité passent désormais par des positions en matière de politique étrangère. En retour, ça a été une pluie de calomnies : "extrême", "communautariste", et le pire, "antisémite". Eh oui, toute une partie de la gauche, qui est fondamentalement antiraciste, s'est retrouvée accusée d'antisémitisme pour avoir dénoncé ce qu'elle considère comme un génocide perpétré par Israël.


La politique étrangère, version identitaire

Les massacres à Gaza, les exactions en Cisjordanie… Rien n’y fait. En France, une majorité politique et médiatique a du mal avec les symboles palestiniens : drapeau, keffieh, même une pauvre pastèque. C'est le signe d'une internalisation progressive de la propagande israélienne. Toute critique contre Israël devient infamante. Ça, c’est la contamination de la politique étrangère par des considérations identitaires. Les gaullistes qui revendiquent l'indépendance et la souveraineté ? Oubliés ! Bienvenue à la politique étrangère identitaire.


Le RN et sa pirouette pro-israélienne

Le Rassemblement national (RN), ancien ami de la Russie, est devenu un fervent soutien d’Israël. Une stratégie payante pour effacer ses vieux démons et se faire respecter dans le paysage politique. Un petit coup de pouce au passage, en alignant ses positions sur celles majoritaires en France, tout en renforçant sa rhétorique identitaire : l’Occident menacé par l’islam politique, et Israël comme rempart héroïque.


La diplomatie, l'arme secrète du RN ?

Et puis il y a Marine Le Pen et ses déclarations tonitruantes. Pour elle, le Président de la République est le chef des armées, mais "honorifique". Un petit coup de pression pour rappeler qu'en cas de cohabitation, le gouvernement RN serait un "obstacle" au bellicisme du président. Et bien sûr, le RN ne cache pas son obsession pour l'Algérie. Une victoire du RN pourrait raviver des tensions mémorielles et créer des crispations.


La réalité, ce caillou dans la chaussure du RN

Le RN surestime souvent son pouvoir de changer les choses. Expulser des étrangers en situation irrégulière ? Pas sûr que Rabat et Alger soient plus coopératifs. Quant aux accords de 1968 avec l’Algérie, ils n’accordent pas de privilèges particuliers, contrairement à ce que le RN laisse entendre.


La prudence s'impose

Dans les relations avec l’Afrique du Nord, mieux vaut ne pas se fâcher avec l’Élysée. Même le RN, malgré ses discours enflammés, pourrait suivre l'exemple de l'Italie de Giorgia Meloni et jouer la carte de la complaisance avec les régimes autoritaires.


La géopolitique : un jeu d’échecs complexe

Le Nouveau Front populaire veut reconnaître l’État palestinien, mais contourner le chef de l’État ? Bonne chance. En cas de sanctions contre Israël, il faudra parler d'une seule voix, et l'Assemblée pourrait envoyer des signaux, mais il faut y croire.


La Palestine, question intérieure

En réalité, la question palestinienne est une affaire intérieure. La solidarité avec un peuple massacré est normale. Mais une bonne partie de la classe politique française voit cela comme anti-français. Soutenir la Palestine devient un signe d’antipatriotisme. Le drapeau ukrainien, oui, mais pas le drapeau palestinien.


Conclusion

Les législatives 2024 ont transformé la politique étrangère en un champ de bataille électoral. Une bonne leçon sur l'importance de la diplomatie et des identités nationales dans les débats politiques. Et nous, pauvres spectateurs, nous nous demandons : où tout cela va-t-il nous mener ?


Voilà, c’est tout pour aujourd'hui ! N'hésitez pas à vous abonner pour ne pas manquer la suite des aventures politiques. Parce qu'on n’a pas fini d’en voir des vertes et des pas mûres !