Le gouvernement hésite entre le bras de fer et le laisser-faire
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. « Mettre la France à l’arrêt » le 7 mars, ce serait « prendre le risque d’une catastrophe écologique, agricole, sanitaire, voire humaine dans quelques mois », « négliger la santé de nos enfants » et, tant qu’à faire, « rater le train du futur », dramatise olivier Veran.
Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, ironise sur Twitter : « La sécheresse, c’est la faute des syndicats ? La crise sanitaire, idem ? Et pourquoi pas la défaite en Coupe du monde ? » Son homologue de la CFE-CGC, François Hommer il, renchérit : « En attendant l’invasion des sauterelles, la pluie de grenouilles à rajouter dans cette liste effarante […]. Merci monsieur Véran, grâce à vous, l’opposition à la réforme des retraites vient de grimper de quelques points. »
La rengaine est vieille comme le mouvement social, régulièrement exhumée par les gouvernements contestés dans la rue. Faute de pouvoir gagner sur le fond la sacro-sainte bataille de l’opinion, le pouvoir mise sur la forme pour convaincre de « l’irresponsabilité » (l’expression vient du chef de l’État).
N'importe quoi, du moment qu'on essaye de sauver une réforme voulue par Bruxelles.
Une réforme totalement inutile puisqu'aujourd'hui pour obtenir une retraite à taux plen il faut cotiser 172 trimestres soit 43 ans . Seul ceux qui ont commencé à travailler avant 21 ans seraient concernés (et encore s'ils n'ont pas connus de période de chômage). Autrement dit les métiers les plus pénibles.
Donc pour faire plaisir à black Rock et autres fonds de pensions Américains , un président fou et prêt à mettre un pays à l'arrêt