Aller au contenu principal

"Du Rugissement du Diesel à l'Électrique qui Zézaye : L'Épopée Chahutée de l'Automobile à la Française".

voiture la plus vendue en france par année

D'abord, faisons un tour d'horizon. La bagnole, cette reine des routes, a catapulté la société dans une nouvelle ère, celle où tout le monde veut sentir le vent dans les cheveux sans quitter son siège. On a commencé doucement en 1905 avec quelques milliers de tacots qui se dandinaient sur les pavés, pour arriver à un déluge mécanique de 39 millions de véhicules en 2023. Ah, et la Renault Clio est devenue la coqueluche de la France, preuve que même en matière de goût automobile, on reste patriotes.

Mais voilà, le tableau n'est pas tout rose. Si les marques françaises occupent encore fièrement 40 % du marché local, leur éclat a quelque peu terni face à la concurrence internationale. Merci la mondialisation, qui a eu autant de délicatesse qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine, ébranlant notre chère industrie auto et nous laissant avec un sentiment de "c'était mieux avant".

Le marché lui-même joue à la montagne russe. Malgré une belle remontée en 2023, on est encore loin des sommets atteints en 1990. Et si vous pensez que les voitures neuves font tourner la tête, sachez que les entreprises sont désormais les plus gros acheteurs, pendant que le commun des mortels préfère chiner dans le marché de l'occasion, une histoire de porte-monnaie qui ne suit pas.

Passons à la motorisation. Le diesel, autrefois star des autoroutes, est sur le déclin, terrassé par l'électrique qui monte en puissance comme une fusée. Pourtant, ce n'est qu'un retour aux sources, l'électrique étant la première étoile du bal au 19e siècle.

Le clou du spectacle est sans doute la désindustrialisation de l'automobile à la française. Une fois leader mondial, aujourd'hui on se contente des miettes, avec une production nationale qui a pris un sérieux coup dans l'aile, merci le libre-échange et l'élargissement de l'UE. Les emplois se sont volatilisés comme essence au soleil, et notre balance commerciale pleure ses euros perdus.

Pour conclure, malgré les secousses, l'industrie automobile reste un pilier de notre économie, un symbole de notre ingéniosité (et de notre entêtement). Les voitures électriques pointent le bout de leur nez, espérons qu'elles nous mèneront vers des lendemains qui chantent, avec un peu moins de nostalgie pour le "bon vieux temps" et un peu plus d'optimisme pour l'avenir. Voilà, c'était le tour de piste, en espérant ne pas avoir trop secoué les nostalgiques de la 4L.