Derrière le limogeage à la SNCF : une illustration du néolibéralisme étatique sous Macron
En tant que journaliste passionné par les défis contemporains qui façonnent notre société, je ne peux m'empêcher de décrypter le récent limogeage de Jean-Pierre Farandou, président de la SNCF, qui illustre parfaitement la dynamique étatique sous Emmanuel Macron. Ce n’est pas tant la gestion des trains ou la qualité des services qui ont précipité sa chute, mais plutôt son audace à signer un accord sur les retraites qui déviait de la réforme impopulaire imposée par le gouvernement au printemps 2023.
Ce conflit avec la direction de la SNCF, qui cherchait à protéger ses employés des effets délétères de cette réforme, révèle un trait marquant de la politique macronienne : l’utilisation de la puissance publique non pour équilibrer les besoins du capital et du travail, ni même pour défendre les intérêts du plus grand nombre, mais pour imposer une doctrine profondément antisociale.
D’autres aspects de cette gouvernance méritent d'être scrutés, comme la transformation des assurances sociales. Sous prétexte d'améliorer le pouvoir d'achat, les cotisations chômage et santé ont été abolies en 2018, remplaçant le paritarisme par des décisions unilatérales de l’État, une tendance qui s’est amplifiée sous Macron. L'État impose désormais ses décisions, affaiblissant le dialogue social qui était, jusqu'alors, au cœur de la gestion française des affaires sociales.
Le cas de la "taxe lapin" est un autre exemple frappant de cette politique, où les rendez-vous médicaux manqués sont désormais sanctionnés, transformant les médecins en agents de la volonté étatique.
L'étatisation d'EDF en juillet 2023, qui pourrait sembler une mesure de renforcement du service public, s'inscrit en réalité dans une logique de contrôle étroit et de soutien aux intérêts privés, confirmant cette tendance à une étatisation qui ne vise pas l’intérêt général mais le renforcement du capital.
En conclusion, l'éviction de Farandou n'est pas un incident isolé, mais le symptôme d'un étatisme néolibéral où la violence de l’État est mobilisée pour comprimer la société et promouvoir une idéologie qui néglige la justice sociale. Face à ces défis, mon rôle en tant que journaliste est de démêler ces politiques complexes pour vous, chers lecteurs, afin de vous présenter une image claire de la réalité politique de notre pays.