PLFSS 2026 : un budget rafistolé pour une République sous perfusion

Il fallait voir l’Assemblée mardi soir : des mines crispées, des calculatrices dans les yeux, et des applaudissements qui sonnaient comme des soupirs de soulagement. Le gouvernement Lecornu a réussi à faire adopter le budget de la Sécurité sociale sans 49.3. Une prouesse technique… qui ne change rien au fond : la « Sécu » reste dans le rouge, les réformes structurelles attendront, et le compromis ressemble davantage à un accord de survie qu’à une vision politique.

Bref, ce n’est pas un pas en avant : c’est un pas de côté pour éviter le gouffre.

Affiche politique percutante, style illustration de presse engagée. Composition dramatique : un hémicycle de l’Assemblée nationale sombre, envahi par des ombres représentant l’austérité, la dette et les coupes sociales. Au centre, une balance déséquilibrée : d’un côté les « textes budgétaires », de l’autre des citoyens précaires (familles, soignants, retraités). Couleurs fortes, rouges et ocres, ambiance tendue. En arrière-plan, silhouettes de ministres en pleine négociation opaque. Graphisme façon « Le Mon

Quand les énarques jouent au Meccano, ce sont les pauvres qui tombent : chronique d’un pays qui fabrique sa propre révolte

Il y a dans l’air quelque chose qui crépite. Une colère froide, compacte, comme ces nuages d’orage qui annoncent moins la pluie que la foudre.
Et pendant ce temps-là, à Paris, on continue de rédiger des décrets depuis des bureaux où l’on ne sait plus très bien distinguer une botte de paille d’une botte de ministre.

Tas de bovins abattus gisant dans un champ, entassés les uns sur les autres, avec un tracteur et une remorque agricole en arrière-plan. L’image montre la violence et l’ampleur d’un abattage sanitaire massif, révélateur de la crise profonde du monde paysan.

Budget 2026 : le Sénat réécrit la fiscalité française à coups d’amendements (et de tensions politiques)

Dans le grand théâtre budgétaire de l’hiver, chacun joue son rôle : les sénateurs bricolent des mesures parfois audacieuses, parfois acrobatiques ; le gouvernement tente de sauver un budget menacé d’effondrement politique ; et les Français, eux, regardent passer les réformes comme on regarde un train en retard : avec résignation et un vague espoir que quelqu’un finira par reprendre le contrôle.

dessin satirique

💶 Budget 2025-2026 : la France face à son mur de dettes — l’autopsie d’un modèle qui craque (et comment font les autres pays)

Depuis des années, chaque gouvernement répète que « la dette, c’est grave », mais personne ne freine. Résultat : la France s’installe dans une spirale étrange où la dette publique n’est plus un accident mais un mode de fonctionnement. Et pour comprendre à quel point la situation est sérieuse — ou banale — il faut comparer. Avec l’Allemagne, l’Italie, les États-Unis, le Japon. Et là, surprise : chacun sombre à sa manière.

🧭 CHAPÔ — Le grand malentendu

image de couverture de style magazine d’enquête pour un article intitulé : “Budget 2025-2026 : la France face à son mur de dettes”.  Concept visuel : un immense mur de béton représentant la dette publique (3 416 milliards d’euros), fissuré, marqué de signes rouges d’alerte, chiffres projetés ou gravés : “115 % du PIB”, “–5,4 % déficit”, “59 Md€ d’intérêts”.  Au premier plan : une petite silhouette humaine tenant un drapeau français et regardant le mur, symbolisant l’impuissance du citoyen face au poids de l

Le modèle allemand fait dérailler l'Europe

Introduction : un « modèle » qui ressemble de plus en plus à une anomalie

À première vue, l’histoire est simple : l’Allemagne exporte des voitures, des machines et des médicaments, encaisse des excédents colossaux et passe pour l’élève modèle de l’Europe.
On nous répète que c’est « la preuve » qu’il suffit de travailler plus, réformer le marché du travail, serrer les salaires… et prier pour que la magie opère.

locomotive allemande tirant des wagons aux noms de pays européens qui déraillent

France 2030 : quand l’état-major sonne la mobilisation. Enquête sur un discours qui secoue la nation — et inquiète le monde

Par uneautrevie.org

Guerre, communication stratégique, médias, démocratie : ce que révèle vraiment le discours du général Mandon.

🔶 INTRODUCTION — Un discours qui tombe comme un obus

Il y a des phrases qui traversent la salle et qui, dès la seconde où elles sont prononcées, ne vous appartiennent plus.
Au 107ᵉ Congrès des maires, Fabien Mandon, chef d’état-major des armées françaises, en a lâché une qui appartient déjà à l’histoire récente :

« Il faut accepter le risque de perdre nos enfants. »

le chef d'état major  des armées face au maires de France

Trop d’impôt tue la base — et parfois la démocratie

À force de croire que « plus d’impôt » signifie « plus de recettes », les gouvernements rejouent la même comédie : celle d’un État glouton qui finit par se mordre la main qui le nourrit.
Car il existe une loi économique que ni les discours moralisateurs ni les PowerPoint ministériels ne peuvent abolir : au-delà d’un certain seuil, l’impôt détruit sa propre base.
D’abord les contribuables paient, puis ils s’organisent. Et quand ils partent, c’est toute l’économie qui tousse.

Photo réaliste en format horizontal 16:9. Une balance fiscale déséquilibrée : d’un côté, une pile de pièces d’or s’évapore en fumée ; de l’autre, un citoyen qui s’éloigne, valise à la main. Ambiance symbolique, éclairage dramatique, couleurs froides (bleu acier et gris). Style magazine économique contemporain, texture papier, typographie sobre.