Quand Macron joue avec le feu : entre ambition et isolement, la France en équilibriste sur la scène internationale
Notre cher président Macron, dans un élan de bravoure communicationnelle – ou de maladresse, selon où vous vous situez sur l'échiquier politique –, a jeté un véritable pavé dans la mare en parlant d'envoyer des troupes françaises en Ukraine. Vous imaginez le tableau ? Le gars lance cette idée, et paf ! C'est comme s'il avait déclenché une alerte générale tant en France qu'à l'international. À l'intérieur, tout le spectre politique français est monté au créneau, criant à l'incompréhension, à l'inquiétude, voire à la sidération. Bref, une ambiance de fin de repas de famille où on se rend compte que le cousin a encore parlé politique.
Sur la scène internationale, nos alliés n'ont pas été en reste. L'Allemagne, par exemple, n'a pas mâché ses mots pour dire non, tout comme la plupart des autres pays de l'UE et des États-Unis – qui, entre nous, sont quand même les bras armés de l'Occident. Et pour couronner le tout, même l'Ukraine, au centre de cette histoire, a poliment mais fermement fait savoir qu'ils n'avaient pas demandé une telle intervention.
Macron, lui, maintient ses propos, arguant qu'il a bien pesé ses mots. Mais entre nous, ça ressemble plus à une quête désespérée de gloriole qu'à une stratégie géopolitique bien ficelée. Il s'est peut-être vu en nouveau De Gaulle, mais le résultat est plutôt un isolement de la France, avec en bonus, une crédibilité internationale qui prend l'eau.
le propos à plutôt une certaine vision manichéenne du conflit – vous savez, le bon vieux combat entre le Bien et le Mal – qui simplifie à l'extrême la complexité des enjeux. Une vision qui, historiquement, a tendance à nous emmener droit dans le mur. Et là, Macron semble prêt à appuyer sur l'accélérateur, avec le risque non négligeable de nous embarquer dans un conflit d'une ampleur... disons, historique.
Du côté de la diplomatie française, c'est pas la joie non plus. Macron multiplie les volte-face, essayant de ménager la chèvre et le chou, avec pour résultat de semer la confusion partout. Il a même réussi à agacer nos alliés avec des déclarations pour le moins... audacieuses, obligeant son gouvernement à faire de la gymnastique rhétorique pour rattraper le coup.
Enfin, interrogeons nous sur cette nouvelle tendance en géopolitique que Macron semble incarner : l'irréalisme. Une sorte de politique de l'autruche, où on lance des idées grandiloquentes sans trop réfléchir aux conséquences, en espérant peut-être qu'un coup de baguette magique résoudra tout. Sauf que dans le monde réel, les conséquences peuvent être lourdes, notamment pour un pays comme la France, déjà pas au top de sa forme sur la scène internationale.
En résumé, entre ambition démesurée et réalité politique, Macron semble avoir choisi son camp. Et ce n'est pas forcément celui qu'on aurait espéré.